Loi de Finances 2026 : la fin des FCPI pour défiscaliser… quelles alternatives pour les investisseurs ?
Mahéva Eveillard
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2025
La réforme 2026 marque un tournant dans la fiscalité du non coté : les FCPI sortent du dispositif IR-PME, laissant la place à un modèle plus direct et transparent — l’investissement dans les Jeunes Entreprises Innovantes (JEI). Keenest décrypte ce changement et les nouvelles opportunités qu’il ouvre pour les investisseurs à impact.

2026, une année charnière pour la défiscalisation dans le non coté
Depuis plus de vingt ans, les FCPI (Fonds Commun de Placement dans l’Innovation) constituent un pilier de la défiscalisation dans le non coté.
Ils ont permis à des milliers d’investisseurs particuliers d’accéder :
- à l’innovation,
- à une diversification large,
- avec un risque mutualisé,
- et, jusqu’à présent, une réduction d’impôt sur le revenu (IR-PME).
Autrement dit, le FCPI était un outil rassurant, particulièrement pour les investisseurs qui souhaitaient participer au financement des entreprises innovantes sans avoir à sélectionner les projets eux-mêmes.
Mais la Loi de Finances 2026 redistribue entièrement les cartes :
👉 à partir de 2026, les FCPI ne seront plus éligibles à la réduction IR-PME, sauf s’ils investissent massivement dans des JEI (Jeunes Entreprises Innovantes).
👉 Or la majorité des FCPI actuels intègrent très peu de JEI, voire aucune.
Résultat : l’outil “facile” de défiscalisation disparaît… et un nouveau modèle émerge.
I. Ce que dit réellement la Loi de Finances 2026 : la sortie des FCPI du dispositif IR-PME
La réforme 2026 modifie la structure même du dispositif de défiscalisation IR-PME.
Le texte prévoit que les FCPI ne donneront plus droit à la réduction d’impôt, sauf s’ils respectent des critères stricts d’éligibilité liés au statut JEI.
Pourquoi cette évolution ?
Plusieurs raisons expliquent ce virage :
1. Réorienter l’épargne vers des projets plus innovants et plus ciblés
Le gouvernement souhaite privilégier les entreprises réellement innovantes, souvent très jeunes, et fortement engagées en R&D.
2. Réduire la “boîte noire” des fonds diversifiés
Les FCPI sont par définition des fonds multi-participations.
Les pouvoirs publics souhaitent davantage de lisibilité et de traçabilité du capital investi.
3. Un avantage fiscal coûteux et peu aligné avec l’innovation profonde
Dans certains FCPI, la part réellement investie dans des start-ups à forte intensité R&D est faible — d’où la volonté d’un ciblage plus strict.
Conséquence directe : la fin d’un outil “clé en main”
Jusqu’à présent, le FCPI réunissait deux vertus :
✔ mutualiser le risque,
✔ offrir une réduction d’impôt.
À partir de 2026 :
❌ la mutualisation reste possible,
❌ mais la réduction d’impôt disparaît,
Sauf si le fonds investit significativement dans des JEI, ce qui est aujourd’hui extrêmement rare.
Pour la plupart des investisseurs, il faudra donc changer de stratégie.
II. Que reste-t-il pour défiscaliser ? L’investissement en direct dans les JEI
1. Qu’est-ce qu’une JEI ?
Le statut de Jeune Entreprise Innovante (JEI) est accordé aux entreprises :
- de moins de 8 ans,
- très investies en R&D,
- indépendantes,
- et répondant à des critères stricts définis par l’État.
Investir dans une JEI permet de bénéficier :
- d’une réduction d’impôt sur le revenu jusqu’à 50 % (pour les JEIR),
- souvent d’une exonération d’impôt sur les plus-values sous conditions,
- et d’un accès à des projets réellement innovants.
2. Pourquoi les JEI deviennent “le seul canal” fiscal ?
Parce que la réforme 2026 laisse ce dispositif comme le dernier survivant pour défiscaliser sur du non coté.
Les FCPI ne sont plus éligibles.
Les holdings de groupe ne le sont plus.
Les FIP ne couvrent pas l’innovation.
👉 Reste l'investissement direct dans les JEI.
III. Pourquoi l’investissement JEI est encore peu proposé… et pourquoi cela va changer
La plupart des sociétés de gestion traditionnelles :
- ne sourcent pas encore de JEI en volume,
- ne disposent pas de pipelines de projets éligibles,
- n’ont pas construit de modèles de sélection adaptés.
De plus :
👉 un fonds pour être éligible doit aujourd’hui avoir une proportion très importante de JEI,
👉 ce qui est rare : les fonds actuels contiennent souvent 5 à 15 % de JEI, loin des exigences.
C’est pourquoi le FCPI “fiscal” disparaît dans les faits.
Donc, qui s’adapte vraiment à 2026 ?
Les plateformes d’investissement spécialisées dans :
- le non coté,
- l’analyse directe des start-ups,
- la vérification stricte de l’éligibilité JEI,
- la pédagogie auprès du particulier,
- la diversification par tickets fractionnés.
✅ C’est précisément le positionnement de Keenest.
IV. Pourquoi un club d’investisseurs comme Keenest s’inscrit parfaitement dans le nouveau cadre 2026
La réforme crée un besoin nouveau :
👉 investir directement dans des JEI, à faible ticket, avec possibilité de diversifier.
C’est exactement ce que propose Keenest, via un modèle adapté à ce nouveau paysage fiscal :
1. Des investissements 100 % directs dans des JEI éligibles
Keenest sélectionne des projets JEI de la transition écologique.
Chaque entreprise est analysée, vérifiée, sourcée, ce qu’un investisseur seul aurait du mal à faire.
2. Un ticket d’entrée accessible : 500 €
Un FCPI nécessitait souvent un ticket plus élevé.
Avec 500 €, un particulier peut investir dans un projet par mois,
et donc reconstruire lui-même la diversification qu’offrait jadis un FCPI.
3. Une mutualisation du risque réinventée
Grâce au modèle “1 projet par mois”, l’investisseur peut :
- investir 6 × 500 € = 3 000 € dans 6 JEI différentes,
- bénéficier d’une diversification très fine,
- rester maître de ses choix.
C’est la version moderne et transparente de la diversification d’un FCPI.
4. Un sourcing professionnel, orienté transition écologique
La plupart des FCPI ne ciblaient pas l’impact environnemental.
Keenest se concentre sur :
- les Climate Tech,
- la neutralité carbone,
- la transition agricole,
- la protection des ressources.
Cette cohérence impact + éligibilité fiscale donne un modèle très aligné avec les attentes 2025–2030.
5. Un écosystème encore très rare
Très peu d’acteurs proposent aujourd’hui :
- du JEI direct,
- éligible IR-PME,
- à petit ticket,
- avec un sourcing interne,
- et un rythme mensuel.
Keenest fait partie des précurseurs.
V. Conclusion : la fin du FCPI fiscal n’est pas une perte… mais un passage vers un modèle plus transparent et accessible
Le FCPI a longtemps été un excellent outil :
✔ simple,
✔ diversifié,
✔ rassurant.
Mais le cadre fiscal évolue.
À partir de 2026, le FCPI n’offrira plus la réduction IR-PME, sauf cas très marginal.
Pour continuer à défiscaliser à travers le non coté, il faudra passer par l’investissement dans les JEI.
Cette transition représente :
- plus de transparence,
- plus de sens,
- un accès direct aux entreprises innovantes,
- et une diversification plus agile grâce aux petits tickets.
Et c’est précisément là que les investisseurs pourront s’appuyer sur des plateformes spécialisées comme Keenest, pour transformer cette contrainte en opportunité.
💡 Pour approfondir :


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